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Un peu d'Histoire ...1. Le couple "Origine Le PAGE".AR C'HOUBL "ORIN Le PAGE" |
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C'est de ce couple Le PAGE-Le TYMEN de la 1ère moitié du 18ème siècle que nous descendons tous ! Les registres paroissiaux nous fournissent le décès de Rolland Le Page le 8 avril 1731 à Penfrout à l'âge de 50 ans, mais non sa naissance, que nous avons donc supposée vers 1681. Ils nous fournissent également le décès de son épouse Françoise Le TYMEN le 7 novembre 1762 à Penfrout à l'âge avancé de 79 ans, ce qui la ferait naître vers 1683. Par ailleurs, il faut se rappeler qu'il y a eu traduction du patronyme "Ar FLOC'H" en "Le PAGE" à une époque sans doute antérieure à Louis XIV, mais qui reste à confirmer et à préciser. Le processus inverse de rebretonnisation a pu aussi se produire, quoique beaucoup plus rarement. Une étude spécifique est à mener à ce sujet… A noter que "Le Page" se prononce en breton "Ar Pach" ("A Pach" par élision - en Porzay - de l'aticle breton "Ar"), prononciation qu'on retrouve dans la graphie (assez rare) "Pache". Peut-être l'étude des archives notariales nous apportera-t-elle des informations complémentaires car nos ancêtres, même modestes, passaient volontiers devant notaire… Mais l'accès à ces archives est encore malaisé et il faudra sans doute attendre encore nombre d'années pour les rendre aisément disponibles et exploitables. |
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Par recoupements, nous savons que Rolland Le Page est fils de René Le Page (donc supposé, pour l'instant, né vers 1650), décédé avant 1714, et de Marie Pennaneac'h, décédée après 1714. Ce couple Le Page-Pennaneac'h, dit "Racine Le Page" a eu également une fille Jeanne Le Page (1694-1724) mariée en 1722 à Plogonnec avec Jean Boulbria, mais sans descendance puisque ses deux enfants nés en 1722 et 1724 n'ont pas vécu.
En effet, André Chatalic nous a transmis la transcription en janvier 2009, d'un acte notarié de 1722 établi en l'étude de Hénaff notaire à Locronan. Cet acte, où Rolland Le Page de Penfrout en Quéménéven agit en son nom et pour les héritiers de Janne Le Page, établit que:
Ces actes sont suffisants pour affirmer:
- que Rolland Le Page et Jeanne Le Page sont frère et sœur, et en conséquence enfants du couple René Le Page et Marie PENNANEACH.
- que Rolland est l'aîné homme vivant en 1722 de la fratrie
- Les parents du couple formé par Jean Boulbria et Jeanne Le Page sont dits présents au mariage de 1722.
- René Le Page et Marie Pennanéach seraient donc décédés après 1722.
Nous appellerons le couple René Le Page - Marie Pennanéach notre "couple racine"
Penfrout (Pennfroud en orthographe normalisée) signifie le "haut du ruisseau", "froud" correspondant à un courant d'eau rapide.
Après avoir traversé la prairie marécageuse "Prad ar vern zu" (prononcé à Kergoat "Pradaverzu"), qui semble effectivement signifier "Le pré du marais noir", ce ruisseau alimente aujourd'hui une station de pompage.
L'ancien moulin de "Meilh-Penfrout" à Kergoat servit à deux générations de meuniers Le PAGE issus de la ferme de Kérédern (entre Kergoat et le bourg de Quéménéven) et ne fut démonté que dans le courant des années 1980.
Bien des personnes âgées d'aujourd'hui ont lavé le linge au lavoir attenant, qui n'offre d'ailleurs pas d'intérêt architectural particulier.
En revanche, de part et d'autre de la descente qui mène de Kergoat au bourg de Quéméneven, on peut apprécier depuis les années 1990 deux maisons de style traditionnel :
Il est inutile de rappeler l'intérêt de la Chapelle de Kergoat, aux vitraux classés, et au calvaire orné, et de la fontaine de Kergoat.
Néanmoins, on pourrait mettre en valeur les différentes croix de Kergoat, notamment celles dites de Kerouzaillet/Pellein et de Penhoat-Punz (dont un bras a été cassé par un camion au début de la décennie 1990), qui figurent en bonne place dans le précieux "Atlas des Croix et calvaires du Finistère" de l'Abbé Y.-P CASTEL. Nous accorderons une attention particulière à la croix processionnelle d'argent offerte au début du XIXe siècle par Ronan Le PAGE-COSMAO, petit-fils de Rolland Le PAGE-Le TYMEN en mémoire d'un vœu à ND de Kergoat : que ses trois fils grandissent suffisamment peu pour être épargnés par la conscription napoléonienne. Au village de Kergoat, ("village" au sens breton du terme "ker" dans son acception de micro-toponymie = site constitué d'une ou plusieurs fermes), sont nés du couple-origine Le PAGE-Le TYMEN installé dans la ferme de Penfrout, huit enfants répertoriés, de 1709 à 1728. Chacun des huit enfants, dit "source Le Page" est codé par une lettre, de A à H. Après leurs naissances, seuls quatre enfants sont repérables dans les archives paroissiales (baptêmes, mariages et sépultures), par leurs mariages et décès. Dans notre codification, ils correspondent aux sources C, D, E et G. Aucun des enfants de la source D n'a survécu et nous descendons tous des trois sources C, E et G. |
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Vous pourrez admirer en détail ce merveilleux tableau de grande dimensions (HxL :1.24m x 2.34m), au Musee des Beaux arts de Quimper
Ci cessous un tableau de Geo Fourrier (1898-1966).
L'oeuvre de Geo Fourrier nous laisse approcher l'âme éternelle de la Bretagne.
Ce tableau représente "Notre Dame de Kergoat", station de la Troménie de Locronan (encre et gouache), peint en 1937.
XVIe siècle - XVIIIe siècle Cette chapelle de pèlerinage a profité des dons des pèlerins mais aussi des foires qui avaient lieu à cet endroit. L'ancienne flèche du clocher, abattue par la foudre en 1740, a été remplacée par un clocher à dôme et lanternon. Les travaux s'étendent de 1742 à 1764 sous la direction de Guillaume Salaun, architecte à Pleyben. La chapelle conserve son cimetière, au milieu duquel s'élève un calvaire mutilé sculpté d'une pietà. Le grand pardon a lieu le dimanche qui suit le 15 août. (I. M. H. 1935) |
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Le calvaire de Notre-Dame de Kergoat.Situé près de la chapelle ND de Kergoat, granit, hauteur 6,50 m. XVè s. Trois degrés de plan triangulaire avec marches par devant. |
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Le calvaire de Kroaz-Nevez.Kerestou , Croas-Nevez, granit, hauteur 4 m. XVè s., 1780. Trois degrés. Socle à pans: JACQVES CARIOV FRANCOISE LE PAGE , 1780. |
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Le calvaire de Kroaz-Pellen.Kergoat N-E, granit, hauteur 4 m. 1550. Deux degrés. Socle cubique. Fût à pans. |
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Y.P. Castel : Atlas des croix et calvaires du Finistère
Atlas des croix et calvaires du Finistère